« Le dos plus droit, menton plus haut, les mains croisés sur les cuisses » disait-elle toujours en criant sur nous parce que nous n’avions pas la posture parfaite et que nôtre dos était malheureusement croche. Jamais je ne serais aussi parfaite comme l’attends mon père et ma mère, je ne serais jamais l’enfant idéale que tout les autres parents rêvent d’avoir. Au fond, c’est parce que je suis différente bien trop différente pour vivre dans ma famille. La différence n’existe pas m’avait-elle dit lorsque je lui avais avouée être différente des autres personnes de la famille Hurtwood. Le seul enfant qui sera parfaite est ma petite sœur Amandine parce que elle est l’opposée de moi disons juste qu’elle est parfaite, souriante et divertissante et qu’elle rend nos parents heureux à moi et Charles. Amandine est l’enfant de bon cœur que tous les hommes rêvent d’avoir même les femmes et que tout le monde veut comme amis. Ma sœur est l’enfant parfaite et ce n’est pas moi alors pourquoi autant d’exigences à mon égard ? Moi-même je ne détiens aucunement la réponse à cette question. « Beau boulot Amandine ! » félicita-t-elle en posant sur Amandine un regard doux et un sourire également très doux. Alors qu’elle arrivait près de moi, son sourire disparut en un clin d’œil et son regard devint encore une fois méchant et sévère. Lady Juliet Kingsley était notre professeur des bonnes manières, étant donné que dans notre famille il était dans les règles que les bonnes manières existent, sans elle, la famille richissime Hurtwood n’existerait pas même qu’elle ne serait pas sur la carte. « Charlotte tu devrais prendre exemple sur Amandine. » J’étais la plus vieille et on me comparait toujours à Amandine parce qu’elle était parfaite et pas moi. Mlle. Kingsley passa son chemin et continua à regarder autour d’elle jusqu’à l’arrivé de John, le chauffeur de notre père. J’aimais John, il était comme ma deuxième famille de substitut, il m’avait en quelque sorte lui-même élevé puisque mes parents étaient toujours absents durant mon enfance. Enfin pendant une année puis après vint l’arrivée de ma petite sœur qui changea absolument tout dans notre famille. Comme quoi, les miracles existent vraiment. John me fit signe de venir, je n’hésitais pas une seconde et m’approchais de lui en souriant et celui-ci m’emmena au musée pour pouvoir parler avec moi de tout même s’il savait tout ce qui se passait dans notre famille. John, en fait, était un cousin éloigné de mon père alors il était du même groupe sanguin que nous seulement il portait un nom différent, celui de Hurtwood.

« Et tu es ici, pour quoi ? » demanda-t-il en mettant ces deux coudes sur la table devant lui et en s’avança légèrement. Près de lui se tenait son meilleur ami qui était propriétaire avec lui du club de striptease.

underco.