Alessandra d'Inca Le seul bonheur qu'on a, vient du bonheur qu'on donne
▬ MESSAGES : 250 ▬ DATE D'ARRIVEE : 05/02/2011 | Sujet: il y a comme une étincelle dans le ciel de ce soir, je sens trembler la terre, l'apocalypse c'est ce soir ▬ ALESSANDRA Lun 21 Fév - 14:06 | |
| ALESSANDRA D'INCA « citation, citation, citation » 24 ANS ▬ 2 AVRIL 1907 ▬ PORT-SAINTE-MADELEINE ▬ DANSEUSE AU CABARET ▬ CELIBATAIRE ▬ KRISTEN STEWART WE ARE WHO WE ARE CAN I TRUST YOU ? ▬ COMMENT AS-TU APPRIS L'EXISTENCE DES STRAVAGRANTE ? répondre ici. ▬ COMMENT AS-TU RÉAGIS QUAND TU AS APPRIS L'EXISTENCE DES STRAVAGRANTES ? répondre ici. ▬ ES-TU AVEC OU CONTRE EUX ? répondre ici. ▬ AIMERAIS-TU ÊTRE CAPABLE DE STRAVAGRANTER ? répondre ici. ▬ LA GUERRE ELLE S'EST PASSÉE COMMENT DANS TA VIE ? répondre ici. SATELLITE HEART Ici tu dois raconter l'histoire de ton personnage en un minimum de vingt lignes. Tu peux la faire dans la forme que tu veux et ajouter de la musique et des images - Citation :
prénom/pseudo: répondre ici. âge: répondre ici. pays: répondre ici. où as-tu connu le forum ? répondre ici. un mot pour la fin ? répondre ici.
Dernière édition par Alessandra d'Inca le Jeu 24 Mar - 21:57, édité 4 fois |
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Alessandra d'Inca Le seul bonheur qu'on a, vient du bonheur qu'on donne
▬ MESSAGES : 250 ▬ DATE D'ARRIVEE : 05/02/2011 | Sujet: Re: il y a comme une étincelle dans le ciel de ce soir, je sens trembler la terre, l'apocalypse c'est ce soir ▬ ALESSANDRA Jeu 24 Fév - 9:43 | |
| « Aimer, jusqu'à l'impossible, aimer, se dire que c'est possible » Six mars mille neuf-cent six, sur le grand bateau clandestin de la ville de Port-Saint-Madeleine. Groupe par groupe, les gens sortent de ce bateau où la peinture au départ bleue, et devenue peu à peu verte-jaune. Il fait nuit sur la petite ville calme, et les étoiles dominent tout. La moitier de ces clandestins partiront vers des villes plus grandes où le travaille se trouve plus facilement, d'autres quant à eux décideront de s'éloigner de la côte pour rejoindre le centre de la France, voir l'est comme l'Alsace. Un petit nombre d'entre eux, déciderons de venir habiter dans cette petite ville côtière, dont une jeune femme de dix-neuf ans du doux et beau prénom d'Aliénor. D'origine russe, elle a décidé de quitter son pays, qui se vouait à l'echec économique. Elle fut hebergé par un jeune homme de trois ans de plus, qui voulait bien faire. Mais rapidement, ces deux-là devinrent beaucoup plus que de simples colocataires, et certains yeux indiscrets du village firent circuler des rumeurs. Tout aurait pu bien se passer, si le jeune homme du nom de Roman n'était pas voué à se marier avec la fille d'une grande amie à sa mère. Laure. Elle était certainement la fille la plus convoitée de toute la ville, mais aux yeux de Roman, il n'y avait que sa belle russe qui comptait.
Alors que j'étais dans le bac à sable à essayer de construire un château avec mon seau et ma pelle, maman m'interpella. Elle était assise sur le banc derrière moi, portant une robe fleurie et un chapeau, mais ses cheveux bruns ébènes volaient au vent, ce qui lui donnait un charme certain. Elle me sourit et me dit que je pouvais continuer à jouer. J'executais son ordre, lorsque j'entendis derrière moi la voix de ma mère, à nouveau, mais cette fois ce n'étais pas avec moi qu'elle parlait. Discretement, je me retournais dans le but de l'observer. Un homme d'une certaine classe lui parlait, il desirait s'assoir à ses côtés mais ma mère refusait categoriquement. Il lui arrivait souvent d'être dragué par des hommes, mais celui-ci c'était bien different. Souvent le soir, avant de m'endormir maman me racontait des histoires. Et un jour, elle parla de mon père. Cet homme si merveilleux, qui l'avait gentiment accueilli lors de son arrivée à Port-Sainte-Madeleine. Et rapidement, ils tombèrent rapidement amoureux l'un de l'autre. Mais il a choisi une autre fille, sans savoir que maman portait son enfant : moi. Même si je ne l'avais jamais vu, je sus immediatement que c'était lui. Il habitait dans le village voisin et ne revenait plus ici. Du moins, c'est ce que ma mère m'avait raconté, car cet homme je l'avais vu plus d'une fois, et toujours il essayait de me parler. Je me levais, laissant tomber ma pelle et mon seau dans le sable. Ma mère se leva brutalement et s'approcha de moi, alors que l'homme s'éloignait doucement, en nous regardant. Prends tes affaires avait-elle dit. ▬ C'est papa ? Demandais-je simplement. Elle m'enlaça, me demandant juste d'oublier cet homme. C'était malheureusement une cause perdu pour moi.
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